Cauquil : objectif zéro papier

Cauquil, spécialiste de l'usinage de haute précision, utilise l'ERP Helios depuis 1997.

usine cauquil
Logo Cauquil

Installée à quelques kilomètres de Toulouse, la société Cauquil est spécialisée dans la mécanique de précision pour le marché de l’aéronautique depuis 1947, soit plus de 70 ans de savoir-faire. Après le rachat de l’entreprise en 2004 par Didier Cauquil et Marc Alaux, elle a intégré le groupe BT2i depuis 2015.

Plus de 80 collaborateurs produisent tous les jours de l’unité à la grande série en aluminium et en métaux « durs » (titane, inconel, acier traité…). Aujourd’hui, Cauquil c’est 35 centres d’usinage à commandes numériques pour plus 100 000 heures d’usinage par an.

« Une des particularités de Cauquil réside dans sa capacité à produire des pièces d’urgence et des prototypes sur des machines en série. Il s’agit véritablement de notre point fort. La notion d’urgence dans l’aéronautique est définie par la capacité à livrer des pièces en moyenne sous 24 heures, pour un cycle de production pouvant aller de 8 à 48 heures maximum » précise Didier Cauquil, directeur de Cauquil

Le groupe BT2i, spécialiste de l’usinage et de la fabrication d’assemblages mécaniques de haute précision

Cauquil a intégré le Groupe BT2i en 2015. Il est aujourd’hui composé de plusieurs sociétés : Cauquil, Simair Rochefort et IAT en Tunisie, Simair Colomiers, Caromar Techno, la MAP et FDC Composite au Québec et réalise un chiffre d’affaires de plus de 90 millions d’euros. Le groupe est très présent dans les secteurs de l’aéronautique, de la marine, de l’énergie, de la robotique et du transport. Le groupe BT2i, c’est avant tout le regroupement de sociétés complémentaires dans leurs compétences pour répondre plus efficacement aux demandes des clients.

« Je reste aujourd’hui actionnaire de Cauquil et à la direction de l’entreprise. J’ai fait le choix d’intégrer le groupe BT2i car c’est une structure qui croit en l’industrie française, qui veut la faire évoluer dans le bon sens, tout en conservant l’identité de chacune de ses filiales » commente Didier Cauquil.

Une production en flux tiré avec un objectif zéro papier

Au début des années 2000, une réorganisation de l’entreprise est nécessaire dans le cadre du passage aux 35 heures. La direction décide alors de prendre le cap de l’usine du futur et de tendre vers le zéro papier. Pour atteindre cet objectif, Cauquil décide de s’appuyer sur une organisation dans laquelle l’ensemble des outils utilisés par l’entreprise communiquent entre eux.

« Nous sommes utilisateurs d’Helios depuis 1997. Son intégration a été facile, le personnel l’a rapidement pris en main. Il nous a vraiment aidé à évoluer, et l’inverse est aussi vrai. C’est un outil particulièrement ouvert et communiquant. Ma définition de l’usine du futur, c’est améliorer la communication entre l’homme et les machines et entre les logiciels entre eux. Nous avons donc très rapidement interfacé notre ERP Helios avec nos différents outils. L’automatisation de l’ensemble de ces flux nous permet de tendre vers le zéro papier, ce qui est quasiment le cas aujourd’hui. Par exemple, l’interface entre l’outil de supervision d’atelier et Helios nous permet de faire les pointages automatiquement et de récupérer les données techniques dans Helios. Nous travaillons véritablement en flux tiré, c’est-à-dire que ce sont les machines qui réclament le travail et les pièces à produire, l’atelier tire la production. Et nous souhaitons aller encore plus loin avec la suppression des PC pour n’utiliser que des tablettes tactiles ! » conclut Didier Cauquil

Pour plus d'informations, visitez le site : cauquil.fr